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L’association CoP’MA, au travers de sa présidente, Betty Melara, est intervenue sur Radio France Bleu Loire Océan dans l’émission “Les spécialistes” dédiée aux proches de malades alcoolique dont le thème était “CoP’MA, un collectif en Loire-Atlantique pour soutenir les proches des malades alcooliques”.

Cette intervention a permis de sensibiliser le publique de cette radio au vécu des proches et de les interpeller sur l’urgence de considérer les proches comme un population en souffrance, qui à besoin d’aide.

Merci au journaliste pour cette belle interview.

Vous pouvez écouter l’émission en streaming ci-après.

Le défi de janvier s’adresse avant tout à une personne qui se pose des questions sur sa consommation éventuellement excessive.

Il est aussi l’occasion pour l’entourage de prendre conscience que ‘’quelque chose cloche’’ dans la consommation du proche, que la vie conjugale, familiale est ‘’bancale ou perturbée’’.

A ce stade les mots n’ont pas encore été posés.

Cette expérience est une superbe opportunité pour l’entourage :

• De réfléchir avec le proche sur sa consommation et d’essayer d’échanger sur ce thème.
• De s’informer pour mieux comprendre.
• D’apprendre à ne pas juger.
• D’observer que la pression sociale est très forte pour inciter à boire et qu’il est souvent difficile de dire ‘’Non merci ‘’.
• D’accompagner le proche malade, entouré par un professionnel, s’il décide de faire le Défi. Ceci avec bienveillance et d’en observer les bénéfices sur soi-même.

Il ne faut pas demander à un malade alcoolique de devenir abstinent, seul, en janvier. Ce pourrait être dangereux. Il doit être accompagné par un professionnel.

Tout savoir sur Le Défi De Janvier

Journée d’échanges avec les professionnels qui a permis de faire connaitre CoP’MA et de présenter nos propositions

Cette journée a été l’opportunité de rencontres avec des élus. Celles-ci nous permettent d’envisager un travail commun au niveau régional.

Programmation 25 et 26 novembre

Rencontre SFA et associations d’entraide

Thème : ‘’l’accompagnement des familles de patient(e) addicts’’

Il apparait que :

 – les groupes d’entraide ont été les premiers à s’intéresser à la souffrance de

l’entourage et à proposer de l’aide spécifique aux familles,  bien avant les professionnels de l’alcoologie,

– les associations fonctionnent soit avec des groupes spécifiques pour l’entourage

(Al-Anons, Alateen, groupe de l’entourage) avec l’avantage d’une parole plus libre, soit

avec des groupes mixtes (patient(e)s dépendants et entourage).

Lors de cette rencontre, il est proposé à la Société Française d’Alcoologie de programmer une journée consacrée à l’entourage du patient addict.

Première intervention publique de CoP’MA. Retour très positif des associations présentes et des participants eux-mêmes qui nous soutiennent dans notre démarche.

Députée Dufeu Schubert Audrey

 Question 23237 du 01/10/ 2019

https://www2.assemblee-nationale.fr/questions/detail/15/QE/23237

Mme Audrey Dufeu Schubert alerte sur l’absence d’évaluation du contexte alcoolique dans la lutte contre les violences faites aux femmes…..Aussi, la justice et les forces de police sont fortement impliquées pour une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement des victimes. Elles constatent, sur le terrain, le rôle que joue l’alcool dans le contexte des violences conjugales. La Cour des comptes souligne dans un rapport de 2016 que près de 70 % des actes des violences et agressions seraient consécutifs à un abus d’alcool.

Députée Aude Bono-Vandorme,

 appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le rôle de la consommation d’alcool dans les violences conjugales.

https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-26509QE.htm

Députée Poletti Bérengère

 Question 24548 du 19/11/2019

https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-24548QE.htm

‘’Mme Bérengère Poletti attire l’attention sur l’absence de la question du rôle de l’alcool et des

psychotropes dans le cadre du Grenelle des violences faites aux femmes…..Or l’analyse des morts violentes au sein du couple survenues en 2018 et plus particulièrement des féminicides, publiée par la délégation d’aide aux victimes, montre que dans 55 % des cas au moins l’un des deux, auteur ou victime, est sous d’une substance (alcool, stupéfiants, etc.).’’

Députée Jacquier Laforge Elodie

 Question du 03/12/2019

https://www.nosdeputes.fr/15/seance/4353#inter_cf7da2ee686d172ed52a89374f6cf891

‘’Dans ce dossier majeur de santé publique, un sujet reste tabou. On parle assez peu du rôle joué par l’alcool et les drogues en général dans les violences conjugales et intrafamiliales. Un collectif de proches de malades alcooliques et de spécialistes de l’addiction a d’ailleurs alerté le Gouvernement sur le fait que l’alcool est l’une des premières causes des violences faites aux femmes, et, qu’en conséquence, le Grenelle des violences conjugales aurait dû lui accorder plus de place. Je suis moi-même régulièrement alertée sur ce sujet par les forces de l’ordre de l’Isère.’’

Députée Lemoine Patricia

 Question 25093 du 10/12/2019

https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-25093QE.htm

‘’Mme Patricia Lemoine attire l’attention sur le rôle de la consommation d’alcool dans le cadre des

féminicides et la sphère des violences conjugales. Depuis le 1er janvier 2019, 138 féminicides ont été

dénombrés. La vie de nombreuses autres Françaises étant en jeu, il est impératif d’analyser les causes d’une telle tragédie afin de mettre en place des mesures destinées à y mettre un terme. L’une des causes non négligeables des féminicides est la consommation d’alcool du conjoint.’’

Sénatrice Bonnefoy Nicole

 Question 12242 du 19/09/2019

https://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ190912242&idtable=q367640%7Cq349941%7

Cq339015%7Cq339666%7Cq367809%7Cq360061%7Cq365868%7Cq369458%7Cq387773%

7Cq390811&_c=alcool+FAMILLE&rch=qs&de=20180222&au=20210222&dp=3+ans&radio=d

p&aff=sep&tri=p&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

‘’Pour chaque malade de l’alcool, quatre à cinq proches, le plus souvent dans le noyau familial, sont affectés par la situation et subissent violences, épuisement, surendettement et précarité , échec scolaire.80% des violences faites aux femmes et aux enfants sont commises sur fond d’alcool. Ainsi, en France, huit à dix millions de personnes souffrent en silence de l’alcoolisme d’un proche…Il s’agit donc d’un fléau de santé publique considérable….’’.

Sénatrice Gréaume Michelle

 Question 11956 du 08/08/2019

https://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ190811956&idtable=q367809%7Cq340050%7Cq3

49402%7Cq345851%7Cq349941%7Cq364693%7Cq369458%7Cq384397%7Cq382765%7Cq365

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‘’L’alcool serait la cause de plus de 40 000 décès par an, première cause de mortalité évitable des 15-30 ans. Par ailleurs, un rapport rédigé au sein de votre ministère en 2008 déjà soulevait le lien entre alcool et violence, et plus récemment, les spécialistes ont évalué que l’alcool était impliqué dans 40% des situations de violences faites aux femmes ou aux enfants.’’

Sénateur Cyril Pellevat

 Question 12876 du 31/10/2019

https://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ191012876&idtable=q367640%7Cq349941%7

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‘’M. Cyril Pellevat attire l’attention sur l’absence d’un débat sur l’alcoolisme et la toxicomanie dans le cadre du Grenelle contre les violences conjugales…L’alcool et les stupéfiants seraient des sources causales reconnues de violences faites aux femmes…Ainsi, l’absence de débat sur cette question rendrait de facto incomplet le Grenelle contre les violences conjugales.’’